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Article 2 : Rejetter un hadith – Shaykh Fawzan

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Question :

Celui qui ne reconnaît l’authenticité du hadith concernant le traitement avec l’urine de chameau car l’urine et le fait de la boire est contre la prédisposition naturelle (al fitra). Tant le hadith de l’urine de chameau que celui sur le fait d’écouter et d’obéir au gouverneur musulman même s’il frappe son dos et prends ses biens, ces hadiths sont contre la prédisposition naturelle et sont offensants pour l’Islam

Réponse de Sheikh Fawzan :

Celui-ci est un moulhid (athé), celui qui dit cette parole est un moulhid et un zindiq (hérétique). Il (tente de) refuter le Messager d’Allah (صلى الله عليه وعلى آله وسلم) et son discours n’est pas accepté. Il est obligatoire de le traiter de la même manière qu’un apostat de la religion de l’Islam.

PS,

عَنْ أَنَسٍ ـ رضى الله عنه ـ أَنَّ نَاسًا، اجْتَوَوْا فِي الْمَدِينَةِ فَأَمَرَهُمُ النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم أَنْ يَلْحَقُوا بِرَاعِيهِ ـ يَعْنِي الإِبِلَ ـ فَيَشْرَبُوا مِنْ أَلْبَانِهَا وَأَبْوَالِهَا، فَلَحِقُوا بِرَاعِيهِ فَشَرِبُوا مِنْ أَلْبَانِهَا وَأَبْوَالِهَا، حَتَّى صَلَحَتْ أَبْدَانُهُمْ فَقَتَلُوا الرَّاعِيَ وَسَاقُوا الإِبِلَ، فَبَلَغَ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم فَبَعَثَ فِي طَلَبِهِمْ، فَجِيءَ بِهِمْ فَقَطَعَ أَيْدِيَهُمْ وَأَرْجُلَهُمْ، وَسَمَرَ أَعْيُنَهُمْ‏.‏ قَالَ قَتَادَةُ فَحَدَّثَنِي مُحَمَّدُ بْنُ سِيرِينَ أَنَّ ذَلِكَ كَانَ قَبْلَ أَنْ تَنْزِلَ الْحُدُودُ‏.‏

Anas rapporte que, des gens ayant pris la fièvre à Médine, le Prophète(صلى الله عليه وعلى آله وسلم) leur enjoignit d’aller trouver son berger qui gardait ses chameaux et de boire du lait et de l’urine de ces animaux. Ces gens se rendirent auprès du berger ; ils burent du lait et de l’urine des chameaux jusqu’au moment où ils recouvrèrent la santé. Alors ils tuèrent le berger et emmenèrent le troupeau. Quand le Prophète (صلى الله عليه وعلى آله وسلم) apprit la chose il envoya à la poursuite de ces gens et, lorsqu’on les lui amena, il leur fit couper les mains et les pieds et crever les yeux au fer rouge (1)(2).

Sahih Bukhari – 5686

(1) Qatâda dit que Muhammad Ibn Sirîn lui a raconté que ceci se passa avant que la révélation ne fût faite au sujet des peines légales

(2) à noter que le Prophète n’aurait fait là qu’affliger aux coupables le même traitement qu’ils ont fait subir au berger.


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